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L’histoire d’Ansac sur Vienne

Le territoire de l’actuelle commune d’Ansac-sur-Vienne a été peuplé au moins dès l’époque préhistorique. La trace la plus tangible laissée par les populations vivant à l’époque néolithique ou l’âge de la pierre polie était le dolmen de granit de Monvallier, disparu vers la fin du 19ème siècle, cassé pour fournir de la pierre.

Le nom Ansac viendrait d’un nom propre romain Ansius – le suffixe acum (signifiant le domaine de), d’où Ansiacum, devenu Ansac.

On trouve mention d’Ansac en 1293 sous la forme « de Ensiaco », puis sous la forme « Ensat » dans le terrier de l’église St Barthélémy de Confolens, rédigé dans les années 1480-1490.

La formule Ansac-sur-Vienne remonte à 1924.

Ansac est située dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et se nomme Ançac en occitan limousin

L’ancienne voie romaine d’Angoulême à Bourges par Argenton qui traversait la Vienne à Confolens passait au nord-ouest du bourg par la Vergne et le Maslinard.

Une autre voie antique, de Périgueux à Poitiers par Charroux, qui passait par Manot et La Péruse, a été reconnue près du Bois de Lacaud.

L’ancienne voie romaine d’Angoulême à Bourges par Argenton qui traversait la Vienne à Confolens passait au nord-ouest du bourg par la Vergne et le Maslinard.

Ansac était une vicairie de l’ancien diocèse de Poitiers unie à l’abbaye Notre-Dame de Nanteuil. Ansac était aussi le siège de l’importante seigneurie de la Villatte au xve siècle, au château du même nom autrefois plus important, qui a été rattachée au comté de Confolens au xvie siècle19.

La partie la plus ancienne du bourg s’organise autour du prieuré St benoît, de la Chapelle Notre-Dame et du Presbytère.

Les rues situées le long de la Vienne se mettent en place dès le 17ème siècle.

Depuis le milieu du 19ème siècle, la physionomie du bourg d’Ansac a bien changé. A l’origine, on avait un village-rue : toutes les maisons bordaient la rue principale, qui correspond aux actuelles rue des Violettes et rue du Moulin. La rue du Moulin est très remaniée au 19ème.

Par la sortie Nord, on se dirigeait vers Confolens par un itinéraire aujourd’hui disparu. Par le Sud, la rue du Moulin sortait du bourg en longeant l’actuel cimetière, et continuait en passant entre la croix de mission et l’ancienne distillerie. C’était l’ancienne route d’Angoulême qui filait vers le sud en coupant l’ouest de la paroisse de Manot, puis gagnait Chantrezac et St Claud.

L’établissement de nouveaux itinéraires va faire glisser une partie de l’habitat vers l’ouest, avec la création dans la première moitié du 18ème siècle d’un nouvel itinéraire venant de Confolens en suivant le pied des côteaux qui bordent la vallée de la Vienne, puis la construction d’un nouveau chemin vers Angoulême (qui va donner la D951). Les remblais qui ont accompagné sa création ont complètement oblitéré l’ancienne sortie vers le nord, faisant de l’actuelle rue des Violettes une impasse.

Le déplacement du cimetière va permettre une communication plus facile vers le Sud et la commune de Manot. L’espace libéré par ce grand cimetière est devenu la double place le long de la D16, place de la Mairie et place de la Fontaine.

Toute la périphérie de cette nouvelle place va voir se construire des maisons et s’y établir des commerces, de même que le long de la D951. Après l’arrêt de l’exploitation du moulin sur la Vienne, le centre historique du Bourg se retrouve pratiquement à l’écart des activités.

L’implantation de la Mairie au milieu du 19ème siècle entraîne un déplacement du bourg vers l’ouest, puis vers le nord-ouest, le long de la route Nationale (déclassée depuis).

La construction du pont sur la Vienne en 1898 entraîne la destruction de maisons situées dans l’alignement parallèle à la Vienne, ainsi qu’en attestent des plans de modification des routes et chemins datés de 1896, réalisés en prévision de la construction du pont.

Une grande maison située au sud-ouest du Presbytère est également détruite à cette occasion, permettant un agrandissement de la place devant la mairie à l’emplacement de l’ancien cimetière. Dans la 2ème moitié du 20ème siècle, l’urbanisation se développe en périphérie, surtout à l’ouest du bourg ancien.

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